Est-ce le temps maussade ou ce temps de crise qui perdure, les annonceurs semblent avoir attrapé la fièvre pop art : des tons colorés saturés, des typos criardes ont envahis nos billboards.
La nouvelle campagne Nike s’affiche en fluo à l’image de la nouvelle vague Ray ban fidèle à ses inspirations Wharholiennes aux teintes énergisantes.
Au milieu de ce tableau électrique Monoprix à foudroyé le monde de la grande distribution : Rayures colorées et typo décalée ont dynamité les 2000 produits de première nécessité. Avec une identité si forte, très loin des codes classiques de grande conso, il est évident que la marque Monoprix va gagner en notoriété mais pour combien de temps.
Arc en ciel éphémère ou nouvelle vision durable pour la marque ?
Petit complément d'article avec l'interview des créatrices de la campagne Monoprix (Havas City) par Darkplanneur le 16/11/2010.
RépondreSupprimerD : "Si je vous dis que la campagne Monoprix sonne le retour du Pop Art dans la Pub ou mieux est une ode au Marketing de la Poésie ?"
FB : "Pour nous elle est en rupture avec le son et l’image ambiant. Dans notre travail, on s’est attaché a créer un design uniquement appropriable par Monoprix, en travaillant un code (celui des bandes de couleurs et de la typo capitale) que nous avons installé depuis 2 ans. Au final, il y a un air de pop art, et c’est tant mieux, car le pop art rendait hommage à la consommation."
CD : "Monoprix est un magasin populaire, alors oui, c’est un retour de la pop culture ! Une culture qui touche tout le monde, qui est accessible tout en restant intelligente."